Contribution

D6 - Dès plans de travail aux autoévaluations : des outils de responsabilisation au 1er Cycle.
Vanessa Lucena
\"Cette contribution parlera des apports du plan de travail et de l’autoévaluation dans la démarche de responsabilisation de l’élève face à ses apprentissages au 1er cycle. Nos hypothèses prennent ancrage dans la conception de ce que l’enfant commencerait à avoir de la maîtrise sur ses apprentissages quand il comprend qu’il contrôle le déroulement de ces derniers et que lui seul est responsable des résultats (Duclos, 2010).
Nous partons du postulat que dans le cadre d’une gestion de classe participative, le plan de travail et l’autoévaluation offrent à l’élève la possibilité d’autogérer et d’être acteur de ses apprentissages tout en développant un regard critique et objectif sur le travail réalisé (Archambault & Chouinard, 2003). Une fois mis en place, ces outils offrent à l’élève et à l’enseignant une optimisation du temps en classe et une efficacité d’action répondant aux besoins de chacun.
L’objectif de l’introduction des ces deux dispositifs étant que l’élève, en s’insérant dans un cadre organisationnel défini, acquiert progressivement une autonomie dans son travail par la conscientisation des responsabilités qui lui sont propres.
Cette étude a été menée pendant six semaines de stage dans une classe du 1er cycle avec 19 élèves. Dans le but de maximiser la qualité des informations recueillies, la méthodologie de cette étude comprenait plusieurs outils distants et interdépendants : Analyse du « journal de bord » de la classe, des plans de travail proposés aux élèves chaque semaine, des autoévaluations écrites et des entretiens semi directifs hebdomadaires entre la stagiaire et chaque élève.
La communication présentée s’appuiera sur les données méthodologiques récoltées au travers de deux de ces outils ; l’analyse des plans de travail proposés et les autoévaluations par les élèves. Les résultats obtenus seront ensuite présentés. Chaque dispositif a été analysé à deux reprises, par la stagiaire et par la formatrice.
Les résultats de nos analyses révèlent une rapide appropriation et utilisation du plan de travail et de l’autoévaluation par les élèves ainsi qu’une progression des ces derniers dans leur niveau d’argumentation, leur capacité à cerner leurs difficultés et leurs stratégies d’apprentissages. Cependant, nous avons constaté que ces dispositifs demandent une attention particulière à l’assimilation par l’élève de la notion du temps qui passe. Une attention aux effectifs de la classe. Six semaines d’expérimentation n’étant pas suffisantes à l’installation d’une maîtrise de cette notion sans entraver la prise d’autonomie de l’élève.\"
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