D8 - PraDES-HEP : un dispositif d'enquête sur les pratiques docimologiques des formateurs d’enseignants.

Viktoria Ryjevskaia, Jean-Luc Gilles & Jean-Guy Blais

Les pratiques docimologiques des enseignants du supérieur ne sont guère étudiées et peu d’enquêtes existent dans le domaine (Romainville, 2006). A la fin des années nonante, les travaux du Groupe de Recherche Interdisciplinaire en Pédagogie Universitaire (GRIPU) ont mis en lumière la diversité de ces pratiques à l’Université de Montréal et dans ses écoles associées (Blais, & al, 1997). Le questionnaire réalisé par le GRIPU est également à la base d’un dispositif d’enquête en ligne sur les Pratiques Docimologiques dans l’Enseignement Supérieur (PraDES) mis au point à partir de 2006 par le Système méthodologique d’aide à la réalisation de tests (SMART) de l’Université de Liège et le Groupe de Recherche Interuniversitaire sur l’Evaluation et la Mesure en Education à l’aide des technologies de l’information et de la communication (GRIÉMÉtic) de l’Université de Montréal (Gilles et Detroz, 2008 ; Gilles, Detroz et Blais, 2010). Aujourd’hui nous reprenons l’étude des pratiques docimologiques dans l’enseignement supérieur en nous focalisant sur les institutions de formation des enseignants. Un nouveau dispositif en ligne intitulé PraDES-HEP se met ainsi progressivement en place dans le cadre d’un partenariat entre l’unité Recherche & développement de la Haute école pédagogique du canton de Vaud (HEP Vaud) et le GRIÉMÉtic. Au-delà des premiers résultats non généralisables à ce stade, nous présenterons les origines, les enjeux et les objectifs de cette recherche ainsi que les caractéristiques du dispositif en ligne et les différentes parties du questionnaire. La mise au point et la passation en 2011-2012 de cette première version du dispositif d\'enquête PraDES-HEP a permis de mettre en évidence une série de problèmes qu\'il s\'agit maintenant de surmonter avant une diffusion plus large (longueur du questionnaire, garantie de l\'anonymat, acceptabilité, ...). Ces éléments et les pistes de solutions que nous proposons seront également abordés dans le cadre de notre communication.

Pour éviter le taux de réponse faible lorsque les sujets ne répondent pas par peur du croisement des données (qu'on puisse au final les retrouver), il faut penser à poser les questions plus personelles (âge, genre, UF, etc.) en fin de questionnaire ... quitte a avoir des données manquantes sur ces informations, mais récolter tout de même le début du questionnaire.

Philippe Genoud, 2013-01-10 11:59:38