Contribution
B4 - L’autoévaluation des écoles dans la Région de Lisbonne et de la Vallée du Tage : analyse d’une politique publique.
Elvira Tristão
\"Notre communication est basée sur une enquête que nous sommes en train de mener sur les politiques publiques d’évaluation des écoles au Portugal. Dans cette enquête, nous analysons le contenu des rapports d’évaluation externe, des 345 établissements publics de la région de Lisbonne et de la Vallée du Tage, rédigés dans le contexte du programme d’évaluation externe des écoles coordonné par l’Inspection Générale de l’Éducation.
Notre étude part du cadre théorique de la sociologie de l’action publique (Lascoumes & Le Galès, 2007) qui conçoit les politiques publiques en tant que « production intellectuelle » (Faure, 1995) et l’évaluation en tant qu’instrument de régulation sociale basé sur les connaissances mobilisées par les acteurs sociaux (Barroso et Afonso, 2011).
Après une brève approche de la généalogie de la politique publique instituée juridiquement par la loi n. 31/2002, de 20 décembre, nous avons élaboré un cadre d’analyse constitué par quatre dimensions : les pratiques évaluatives qui précèdent l’évaluation externe ; les acteurs participants au processus d’autoévaluation ; les dispositifs d’évaluation interne développés dans les établissements scolaires ; la connaissance acquise et l’autorégulation de l’institution à partir de l’auto-évaluation.
Ce cadre analytique a servi à faire la description des dispositifs d’auto-évaluation des établissements car les documents analysés contenaient une section dédiée au domaine de la « capacité d’autorégulation et d’amélioration », constitué par les facteurs « auto-évaluation » et « viabilité des progrès réalisés ».
Nous nous proposons de réfléchir sur l’école en tant qu’espace d’apprentissage de compétences évaluatives et auto-évaluatives à partir d’un angle qui convoque les contextes, les acteurs sociaux, les processus historiques et leurs influences.\"
Notre étude part du cadre théorique de la sociologie de l’action publique (Lascoumes & Le Galès, 2007) qui conçoit les politiques publiques en tant que « production intellectuelle » (Faure, 1995) et l’évaluation en tant qu’instrument de régulation sociale basé sur les connaissances mobilisées par les acteurs sociaux (Barroso et Afonso, 2011).
Après une brève approche de la généalogie de la politique publique instituée juridiquement par la loi n. 31/2002, de 20 décembre, nous avons élaboré un cadre d’analyse constitué par quatre dimensions : les pratiques évaluatives qui précèdent l’évaluation externe ; les acteurs participants au processus d’autoévaluation ; les dispositifs d’évaluation interne développés dans les établissements scolaires ; la connaissance acquise et l’autorégulation de l’institution à partir de l’auto-évaluation.
Ce cadre analytique a servi à faire la description des dispositifs d’auto-évaluation des établissements car les documents analysés contenaient une section dédiée au domaine de la « capacité d’autorégulation et d’amélioration », constitué par les facteurs « auto-évaluation » et « viabilité des progrès réalisés ».
Nous nous proposons de réfléchir sur l’école en tant qu’espace d’apprentissage de compétences évaluatives et auto-évaluatives à partir d’un angle qui convoque les contextes, les acteurs sociaux, les processus historiques et leurs influences.\"
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