Contributions

Coen, P.-F., Gremion, C. & Pellegrini. S. (2012). Quels sens les formateurs donnent-ils à l’évaluation par tâches complexes. Papier présenté au 24e colloque de l’ADMEE-Europe: L’évaluation des compétences en milieu scolaire et professionnel. Université du Luxembourg: Luxembourg.

  1. Dans la Haute Ecole Pédagogique fribourgeoise (HEP FR), la logique de formation basée sur une approche par les compétences professionnelles a imposé des changements au niveau des pratiques d’évaluation. Ainsi, l’utilisation de tâches complexes a été retenue pour la certification des modules de formation. Ce mode d’évaluation, qui permet la mobilisation et l’intégration de ressources diverses dans une situation complexe et proche de la réalité, se situe dans une logique autant formative que certificative. Pour palier aux difficultés liées à ce mode d’évaluation, il semble nécessaire d’en clarifier les buts et d’élaborer de critères et indicateurs.

  2. Suite aux précédentes recherches déjà menées sur la validité et la pertinence des tâches complexes, sur leur évolution ou sur le sens que donnent les étudiants aux critères d’évaluation, cette recherche s’intéresse au sens que les formateurs attribuent à l’évaluation par tâches complexes, et - à travers l’explicitation de leurs pratiques évaluatives - aux modalités d’évaluation mises en œuvre et à la confiance qu’ils accordent à leur propre jugement. L’analyse des données récoltées lors de neuf entretiens semi-directifs nous apporte des informations sur le paradoxe que certains rencontrent entre certifier un travail et fournir des remarques constructives et formatives, sur les différences d’utilisation et de compréhension des différents critères utilisés ou encore sur le degré de confiance qu’ils ont lorsqu’ils hésitent sur l’acceptabilité d’un travail.

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Coen, P.-F. & Pellegrini. S. (2011). Quand plusieurs correcteurs évaluent les mêmes tâches complexes. Regard sur la concordance inter-juges et point de vue des évaluateur. Papier présenté au 23e colloque de l’ADMEE-Europe: Evaluation et enseignement supérieur. Université Descartes: Paris.

  1. La plupart des Hautes écoles pédagogiques (HEP) de Suisse romande ont embrassé des logiques de formation à partir de référentiels de compétences. Outres les changements curriculaires et structurels que cette approche nécessite, les institutions ont dû intégrer de nouvelles formes d’évaluation notamment l’évaluation de compétences par tâches complexes. Cette recherche s’attache à la manière dont les formateurs produisent leur jugement sur ces tâches et examine les quatre questions suivantes : 1) Quelle variabilité y a-t-il entre les examinateurs et à quoi est-elle due ? 2) Quelle est l’importance qu’ils accordent aux différents critères utilisés ? 3) Quelle est la confiance qu’ils accordent à leur jugement ? 4) Quelle procédure mettent-ils en place pour le produire ? Dans une perspective exploratoire, cette étude se penche sur deux tâches complexes dispensées dans la HEP de Fribourg et soumises au regard de 8 correcteurs issus de deux groupes de formateurs : des professeurs de l’institution et des formateur praticiens (enseignants titulaires engagés à temps partiel par l’institution et associés à l’évaluation des tâches complexes). Les résultats nous permettront de voir dans quelle mesure apparaissent des différences entre les deux types de correcteurs et nous donnera également l’occasion de faire des hypothèses en lien avec le niveau d’expertise des examinateurs et le niveau de confiance qu’ils accordent à leur jugement.

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